lundi 30 mai 2016

La diplomatie scientifique en Afrique



Assister à des rencontres scientifiques a toujours été un problème pour les chercheurs africains. Ces derniers rencontrent d’énormes difficultés pour se faire un place dans les rencontres internationales. Ces difficultés sont souvent liées aux financements, aux refus de visas, etc.

Pour mettre fin à ce blocage, les états africains ont intérêt à revoir leur politique scientifique qui a mon avis doit être accès sur l’ouverture. Une manière d’accompagner et d’encourager ses chercheurs à participer aux rencontres scientifiques mondiales. Depuis quelques années le concept de « Diplomatie Scientifique » est développé notamment aux Etats-Unis et au Royaume-Uni et recouvre plusieurs aspects de politiques étrangères tels que la diplomatie pour promouvoir les relations scientifiques et le rôle de la science dans les négociations internationales sur les défis mondiaux pour ne citer que cela.


Désormais la science n’est plus une affaire de laboratoire, d’université ou de pays. Elle s’internationalise et appartient à tout le monde. L’Afrique, pour bénéficier de ce rendez-vous doit ouvrir davantage ses portes aux autres mais également investir pour attirer les chercheurs des autres continents. Elle doit en retour créer les conditions favorables pour permettre à ses chercheurs (surtout les jeunes et les femmes) de participer aux rencontres mondiales sur la science afin qu’ils aient la possibilité de découvrir de nouvelles pratiques scientifiques, de nouvelles façons de faire (Next Einstein Forum).



L’Afrique gagnerait plus s’il mettrait l’accent sur la diplomatie scientifique en offrant à ses chercheurs la possibilité de circuler librement et facilement mais également en attirant les autres vers son potentiel en ressource naturelle. Elle donnera espoir à ses jeunes chercheurs pour qu’ils retournent au bercail une fois qu’ils terminent leurs recherches mais également la diplomatie scientifique sera un moyen d'attirer les fils de l’Afrique qui avaient choisi de rester en Europe, aux Etats-Unis ou au Canada et réduit davantage la fuite des cerveaux. Rappelons « qu’il y a plus de chercheurs africains aux Etats-Unis en Afrique ». 

Le constat est qu’un chercheur qui découvre d’autres méthodes de travail, d’autres façons de faire est souvent plus innovent et plus productif.

Vive l'Afrique ! Vive la science africaine !