Les coûts excessifs des revues scientifiques qui ne cessent
d’augmenter constituent un réel blocage pour les pays en développement qui,
pour la plupart n’ont pas la possibilité de s’y abonner ou de les acheter.
Le
libre accès est l’une des solutions les plus adaptées pour faire face à ce
problème et réduire le gap existant entre les pays du Nord et ceux du Sud en
matière d’accès à l’information scientifique et technique. Le libre accès
permet aux chercheurs, étudiants et décideurs d’accéder gratuitement ou à
moindre coût aux publications scientifiques.
Au Sénégal, comme partout d’ailleurs, le combat est souvent
porté par les bibliothécaires qui font d’importants plaidoyers en faveur du
libre accès. Les bibliothécaires, considérés comme les fervents défenseurs,
sont au centre de gravité du partage d’information.
Malgré les difficultés et les blocages, le Sénégal est un
peu en avance par rapport à d’autres pays d’Afrique francophone. Déjà en
Février 2010, le Consortium des bibliothèques de l’enseignement supérieur du
Sénégal (COBESS), en partenariat avec l’Electronic Information For Librairies
(EIFL), organisait un atelier national sur l’accès ouvert aux publications
scientifiques et techniques dont l’objectif était de promouvoir le libre accès
qui permet accroître la visibilité des résultats de recherche dans les
universités et les instituts supérieurs.
Le Sénégal, en plus de sa présence dans le portail Open
Access Repositories, dispose également de quelques archives ouvertes :
● « Bien Culturel Africains » de
l’Institut Africaine d’Afrique Noire (IFAN)
● Serveur de documents de l’Institut
Africain de Développement Economique et de Planification
(IDEP)
● Ecole inter-état de médecine
vétérinaire
● Projet SIST de la BU (UCAD).
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