jeudi 31 décembre 2015

L'état actuel de l'Open Access au Sénégal !


Les coûts excessifs des revues scientifiques qui ne cessent d’augmenter constituent un réel blocage pour les pays en développement qui, pour la plupart n’ont pas la possibilité de s’y abonner ou de les acheter. 
Le libre accès est l’une des solutions les plus adaptées pour faire face à ce problème et réduire le gap existant entre les pays du Nord et ceux du Sud en matière d’accès à l’information scientifique et technique. Le libre accès permet aux chercheurs, étudiants et décideurs d’accéder gratuitement ou à moindre coût aux publications scientifiques.

Au Sénégal, comme partout d’ailleurs, le combat est souvent porté par les bibliothécaires qui font d’importants plaidoyers en faveur du libre accès. Les bibliothécaires, considérés comme les fervents défenseurs, sont au centre de gravité du partage d’information.

Malgré les difficultés et les blocages, le Sénégal est un peu en avance par rapport à d’autres pays d’Afrique francophone. Déjà en Février 2010, le Consortium des bibliothèques de l’enseignement supérieur du Sénégal (COBESS), en partenariat avec l’Electronic Information For Librairies (EIFL), organisait un atelier national sur l’accès ouvert aux publications scientifiques et techniques dont l’objectif était de promouvoir le libre accès qui permet accroître la visibilité des résultats de recherche dans les universités et les instituts supérieurs. 

Le Sénégal, en plus de sa présence dans le portail Open Access Repositories, dispose également de quelques archives ouvertes :
  « Bien Culturel Africains » de l’Institut Africaine                d’Afrique Noire (IFAN)
  Serveur de documents de l’Institut Africain de                  Développement Economique et de Planification (IDEP)
  Ecole inter-état de médecine vétérinaire
  Projet SIST de la BU (UCAD).