vendredi 4 août 2023

De la transformation digitale et sociale des bibliothèques

Lieu de culture, de rencontre, d'apprentissage, de recherche et de divertissement à la fois, la bibliothèque est un espace de grande importance au sein des collectivités. La bibliothèque est un haut lieu culturel. En fait, la bibliothèque a parfois une place très précieuse pour ses habitants, historiquement. De lieu inesthétique perçu comme banal, la bibliothèque répond à nouveau aux attentes d'un public de plus en plus habitué au numérique. La bibliothèque comme troisième lieu séduit par son originalité, la simplicité de son approche et les nouvelles options qu'elle peut désormais offrir aux visiteurs. Selon Wikipedia, la troisième lieu est un terme traduit de l'anglais "Third place". Elle est également apparue dans la réflexion des bibliothèques sur leur place d'usagers.

La « bibliothèque du tiers lieu » vise à créer des liens sociaux. On a vu se développer dans ce sens avec les médiathèques, dont certaines offrent désormais la possibilité de jouer à des jeux de société et jeux vidéo sur le site, ainsi qu'avec des ludothèques ou encore avec l'espace d'accueil équipé, amener l'ordinateur connecté au web et presse disponible à l'entrée de la bibliothèque. Le « tiers lieu » en bibliothèque nécessite aussi un autre lien entre les lecteurs et les personnels, avec plus d'actions culturelles.

Le numérique a transformé la pratique de nombreux métiers, et les bibliothécaires ne font pas exception. Le numérique fait émerger une nouvelle bibliothéconomie dans le sillage des bibliothèques numériques. Nous vivons une période de mutation au cours de laquelle tout est remis en question.
La transformation digitale des bibliothèques s'est opérée à travers différents axes. Tout d'abord, la numérisation des collections a permis aux bibliothèques d'offrir un accès en ligne à leur catalogue, offrant ainsi une plus grande accessibilité aux utilisateurs. Les bibliothèques ont également développé des espaces de travail numériques, permettant aux utilisateurs d'accéder à des ordinateurs et à des logiciels de traitement de texte, de retouche photo, de création de présentations, etc. Les bibliothèques ont également adopté des technologies telles que la réalité virtuelle, qui leur permettent d'offrir des expériences immersives et innovantes.

La transformation sociale des bibliothèques a également joué un rôle important dans leur évolution. Les bibliothèques ont adopté une approche plus centrée sur l'utilisateur, en offrant des services personnalisés et en travaillant en étroite collaboration avec leur communauté. Les bibliothèques ont également développé des programmes de formation et de soutien pour les populations défavorisées, les nouveaux arrivants et les groupes sous-représentés.

La transformation digitale et sociale des bibliothèques a également eu un impact sur leur rôle dans la société. Les bibliothèques ne sont plus simplement des lieux de stockage de livres, mais sont devenues des centres de ressources pour l'apprentissage, la formation et la recherche. Les bibliothèques sont également devenues des lieux de rencontre et d'échange pour les communautés locales, offrant des programmes pour les enfants, les jeunes et les adultes.
La transformation digitale et sociale des bibliothèques a également permis d'élargir leur portée à l'échelle internationale. Les bibliothèques peuvent maintenant partager leurs ressources avec d'autres bibliothèques à travers le monde, et offrir un accès en ligne à leurs collections à des utilisateurs situés dans des pays différents. Cela a ouvert de nouvelles opportunités pour la recherche et l'apprentissage collaboratif

En effet, la transformation digitale et sociale des bibliothèques a permis d'élargir leur rôle et leur portée, offrant ainsi de nouvelles opportunités pour l'apprentissage et la recherche. Les bibliothèques sont devenues des centres de ressources numériques et des espaces sociaux pour les communautés locales, tout en offrant des services personnalisés et des programmes de formation pour les populations défavorisées. Avec cette transformation, les bibliothèques ont su s'adapter aux besoins et aux défis du 21ème siècle, et continuent de jouer un rôle important dans la société.



samedi 6 mai 2023

L'intelligence artificielle et les pratiques documentaires : quels enjeux

L'intelligence artificielle (IA) est une branche de l'informatique qui consiste à développer des programmes et des machines capables de simuler l'intelligence humaine, en particulier la capacité d'apprentissage et de résolution de problèmes. 

L'IA implique l'utilisation de techniques telles que :

  • l'apprentissage automatique
  • le traitement du langage naturel
  • la vision par ordinateur 

Dans le contexte des pratiques documentaires, l'IA peut être utilisée pour automatiser des tâches telles que la classification, la catégorisation et la recherche de documents.

L'IA peut également être utilisée pour améliorer la précision de la recherche d'informations en utilisant des algorithmes de traitement du langage naturel et d'apprentissage automatique pour identifier les relations entre les termes de recherche et les documents pertinents. Cela peut aider à améliorer la pertinence et l'efficacité de la recherche de documents.

Cependant, l'IA peut également poser des défis en matière de confidentialité et de sécurité des données, ainsi que de biais et d'inégalité dans les résultats de recherche. Il est donc important de mettre en place des mesures de protection des données et d'assurer une supervision humaine pour éviter les erreurs et les biais.

En résumé, l'IA peut avoir un impact significatif sur les pratiques documentaires, offrant des avantages tels que l'automatisation des tâches et l'amélioration de la pertinence de la recherche d'informations, mais nécessite également une réflexion sur la confidentialité, la sécurité et l'éthique pour garantir des résultats équitables et fiables.

jeudi 30 mars 2023

Trois dimensions du management de la qualité des systèmes d'information documentaire


 La gestion de la qualité des systèmes d'information documentaire est essentielle pour garantir la fiabilité, la sécurité et la disponibilité des informations suffisantes et autorisées dans les organisations. Dans cet article de blog, nous allons explorer les différentes dimensions du management de la qualité des systèmes d'information documentaire et proposer de bonnes pratiques pour assurer la conformité, la performance et l'innovation de ces systèmes.

La première dimension du management de la qualité des systèmes d'information documentaire est la conformité aux normes et aux réglementations en vigueur. En effet, les organisations doivent respecter un certain nombre de règles et de standards en matière de gestion documentaire, telles que la norme ISO 27001 sur la sécurité de l'information, le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) ou encore les normes ISO 9001 et 14001 sur la qualité et l'environnement. Pour s'assurer de la conformité de leur système d'information documentaire, les organisations doivent mettre en place des procédures de contrôle, de validation et de certification, ainsi que des audits internes et externes réguliers.

La deuxième dimension est la performance opérationnelle. Pour que le système d'information documentaire soit efficace et efficient, il doit être conçu de manière à répondre aux besoins des utilisateurs et des processus métiers de l'organisation. Cela implique de définir des exigences fonctionnelles et techniques claires, de planifier les étapes de développement et de mise en œuvre, d'assurer une formation et un support aux utilisateurs et de mesurer les résultats obtenus par rapport aux objectifs fixés. Pour optimiser la performance opérationnelle du système d'information documentaire, les organisations peuvent recourir à des méthodologies de gestion de projets tels que Scrum, Kanban ou Lean, Six Sigma, qui nécessitent la collaboration et la transparence.

La troisième dimension du management de la qualité des SID est l'innovation technologique. Les technologies de l'information s'étendent rapidement et les organisations doivent être capables de s'adapter aux nouvelles tendances, telles que l'intelligence artificielle, la blockchain ou le cloud computing, pour rester compétitives. Cela implique de mener une veille technologique active, d'identifier les opportunités et les risques associés aux nouvelles technologies, de planifier des projets d'innovation, de piloter des expérimentations et de mesurer les impacts sur l'organisation. Pour favoriser l'innovation technologique dans le domaine de la gestion documentaire, les organisations peuvent s'appuyer sur des partenaires technologiques spécialisés.

Notons que la gestion de la qualité des systèmes d'information documentaire est un enjeu majeur pour les organisations qui souhaitent garantir la sécurité, la fiabilité et la disponibilité de leurs informations tout en optimisant leurs performances et en innovant. Pour y parvenir, il est essentiel de prendre en compte les dimensions de conformité, de performance opérationnelle et d'innovation technologique, en s'appuyant sur des méthodologies de gestion de projet, des outils de contrôle et de mesure, ainsi que des partenaires technologiques et des communautés.

lundi 27 février 2023

Les bibliothèques sociales : des espaces pour l'inclusion et l'engagement communautaire


Les bibliothèques sociales, également appelées bibliothèques de rue ou bibliothèques communautaires, sont des espaces de rencontre et d'échange où les gens peuvent se connecter avec des livres, des ressources éducatives et culturelles, et avec d'autres membres de la communauté. Ces bibliothèques sont souvent situées dans des quartiers défavorisés où l'accès aux bibliothèques traditionnelles est limité, voire inexistant.

Les bibliothèques sociales sont gérées par des bénévoles et des organisations locales, et offrent souvent des services tels que des ateliers de lecture pour les enfants, des programmes d'alphabétisation pour les adultes, des initiations à l'utilisation des outils numériques, des groupes de discussion sur des sujets d'intérêt commun et des événements culturels.

Ces bibliothèques peuvent être un outil puissant pour l'inclusion et l'engagement communautaire. En offrant un accès gratuit à des ressources éducatives et culturelles, les bibliothèques sociales peuvent aider à réduire les inégalités sociales et économiques. Elles peuvent également encourager l'apprentissage tout au long de la vie et aider les gens à se connecter avec leur communauté locale.

Au Sénégal, nous pouvons citer comme exemple de bibliothèque sociale qui marche bien, la Bibliothèque Ousmane Sembène de Yoff (BOSY). C'est en 1987 que la BOSY a été lancée par des élèves et étudiants pour contribuer à l'accès l'information, à la culture de la communauté Lébou de Yoff et environnants. 

Les bibliothèques sociales sont souvent créées en réponse à des besoins spécifiques de la communauté. Par exemple, une bibliothèque sociale peut être créée pour offrir un accès à des livres en langues étrangères pour les immigrants, ou pour fournir des ressources éducatives pour les jeunes qui n'ont pas accès à des programmes après l'école. Les bibliothèques sociales peuvent également être des lieux de résistance et de changement social, en permettant aux membres de la communauté de se connecter et de s'organiser autour de problèmes sociaux et politiques.

Les bibliothèques sociales peuvent être un moyen efficace pour les bibliothèques traditionnelles de se connecter avec des communautés qui ne bénéficient pas actuellement de leurs services. Les bibliothèques sociales peuvent offrir une variété de services qui complètent les offres des bibliothèques traditionnelles, en créant des partenariats qui permettent aux bibliothèques de travailler ensemble pour atteindre des objectifs communs.

En effet, les bibliothèques sociales peuvent être une source d'inspiration pour les bibliothèques traditionnelles, en offrant des idées innovantes pour atteindre de nouveaux publics et en montrant comment les bibliothèques peuvent être utilisées comme des outils pour la justice sociale et l'inclusion communautaire.

Les bibliothèques sociales sont des espaces importants pour la communauté et l'inclusion sociale. Elles peuvent offrir des services éducatifs et culturels qui répondent aux besoins spécifiques des membres de la communauté, tout en créant des liens et des partenariats qui renforcent le tissu social. Les bibliothèques sociales sont des témoins de la force et de l'engagement de la communauté dans la création de solutions locales et durables aux problèmes sociaux et économiques.

samedi 30 octobre 2021

De la médiation scientifique : Résidence des jeunes talents scientifiques africains !




Dans le cadre de la Saison Africa2020, Universcience a invité du 17 au 22 octobre 2021 une promotion de 35 jeunes scientifiques issus de 27 pays africains différents, à dialoguer avec ses équipes et ses partenaires, autour de la médiation scientifique en Afrique et en France. Il s’adresse à de jeunes scientifiques de moins de 35 ans, investis dans la communication des sciences au plus grand nombre, qui ont été sélectionnés par le Next Einstein Forum et le réseau des Ambassades de France en Afrique.

Ce programme a pour objectifs de tisser les bases d’un réseau, de valoriser la culture scientifique africaine, de présenter et échanger des savoir-faire et des initiatives de médiation scientifique, mais aussi de prendre part à des ateliers participatifs, d’interagir avec les autres projets Africa2020 d’Universcience, et de développer ensuite des projets communs de culture scientifique et technique en Afrique.

Ainsi, il faut comprendre par médiation scientifique une multitude de pratiques et d’approches, qui partagent toutefois un objectif commun : celui de reconnecter le monde de la science au reste de la société. Donc le médiateur scientifique doit être un bon orateur, il sait rendre la science vivante. Il parle de manière imagée, utilise les exemples de la vie quotidienne pour amener son public à le suivre. Pédagogue, il réalise de petites expériences notamment avec les enfants, leur apprend à adopter une démarche scientifique.

Le Sénégal a été représenté par une délégation de 3 jeunes talents scientifiques. Il s'agit de :

  • M. Assane Fall, Manager du Lambaye Learning Center
  • Mme Adja Bousso Gueye, Bio-informaticienne à l'Institut Pasteur de Dakar
  • M. Talla Ndiaye, Responsable du bureau entrepreneuriat digital et emploi des jeunes au Ministère des télécommunications et de l'économie numérique.

Ce programme a été une occasion pour chaque participant de présenter son projet de recherche ou de médiation scientifique. Le mien s'est accès sur le programme Lambaye Innovation Challenge présenté en 180 secondes a un grand public composé d'expert scientifique et de novice. Le Lambaye Innovation Challenge est un programme interculturel novateur destiné aux élèves des écoles primaires et secondaires et conçu pour améliorer l'accès à l'enseignement des sciences, de la technologie, de l'ingénierie, des arts et des mathématiques (STEAM) dans les zones rurales du Sénégal. Grâce à des séries d'ateliers guidés par des experts sénégalais et américains pendant un an, les élèves auront la liberté d'identifier un problème qui les passionne et de fournir les ressources STEAM pour proposer une solution innovante. L’objectif de ce programme est de :

  • Améliorer l'accès à l'éducation STEAM dans les zones rurales du Sénégal ;
  • Développer les compétences des élèves dans les domaines de l’entreprenariat, des sciences et des technologies ;
  • Promouvoir la collaboration interculturelle entre le Sénégal et les États-Unis.

mardi 9 juin 2020

Contribution à la 2 édition du Sommet Digital des Archivistes Africains


Le savoir et l’information ont un impact considérable sur la vie des populations. Le partage du savoir et de l’information, en particulier à travers les technologies de l’information et de la communication (TIC), a le pouvoir de transformer les sociétés. Ainsi, contribuer à la deuxième édition du Sommet Digital des Archivistes Africains dans le cadre de la semaine internationale des Archives 2020, c’est aussi rappeler le rôle et l’impact de l’archivage dans le renforcement des sociétés du savoir en Afrique. 
Il faut savoir que les sociétés du savoir reposent sur quatre piliers selon l’UNESCO :

  • la liberté d’expression,
  • l’accès universel à l’information et au savoir,
  • le respect de la diversité culturelle et linguistique
  • une éducation de qualité pour tous.

           

L’un de ces piliers à savoir l’accès à l’information et au savoir repose en partie sur l’archivage ou la préservation du patrimoine documentaire. Pour le contexte africain où le patrimoine documentaire est riche et diversifié il y a encore des efforts à faire pour rendre accessible ce patrimoine à une échelle plus large. 
L’une des solutions pour relever ce défi reste l’exploitation des technologies numériques. Les TIC sont une grande opportunité pour digitaliser le patrimoine documentaire africain mais également assurer son accès et sa pérennité. Ce qui permet de renforcer les sociétés du savoir dans le continent noir et participe également à la valorisation des archives et des archivistes africains.





Contribution à la semaine internationale des archives, renforcer les sociétés des savoirs

            

Une contribution à la campagne de l'ASBAD initiée par le Conseil International des Archives (ICA) et intitulée : #UneArchivesCest

jeudi 11 juillet 2019

Info : Les Universités publiques du Sénégal disposent d'une nouvelle bibliothèque numérique de près de 60000 ouvrages


Le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation du Sénégal a conclu un partenariat de long terme avec Scholarvox International pour l'accès à la Bibliothèque Numérique LMD de référence qui équipe plus d’un millier d’universités et de grandes écoles en Europe et en Afrique.

Cette bibliothèque, est maintenant accessible à tous les étudiants et enseignants des universités publiques au Sénégal. Les meilleurs ouvrages LMD en accès illimité pour réussir son parcours LMD

  • l’accès aux plus récents ouvrages académiques, scientifiques, techniques, indispensables pour réussir son parcours LMD
  • la consultation illimitée de tous les ouvrages en texte intégral sur ordinateur, tablette et smartphone.
  • un outil de travail performant (interface communautaire, notation des ouvrages, partage de commentaires, étagères personnelles, suggestions des professeurs, puissants outils de visualisation, de suggestions de lectures utilisant intelligence artificielle et algorithmes de dernière génération).

Les modalités d'accès : 
L’accès en ligne illimité à scholarvox international est automatiquement activé dans tous les espaces publics des universités du Sénégal. Connectez-vous donc au réseau internet de l’université à l’adresse suivante : https://univ-senegal.scholarvox.com
Commencez immédiatement à découvrir l’interface de votre bibliothèque numérique, à chercher les ouvrages qui vous intéressent et démarrer la lecture en ligne, en streaming.

Les enseignants et un grand nombre d’étudiants, sélectionnés par chaque université, disposeront de codes d’accès personnels qui leur permettront de se connecter à distance, en dehors de l’université.

  • accès 7/24/365 dans le monde entier
  • espace de travail individuel pour consigner leurs ouvrages favoris et stocker leurs notes et commentaires sur ces ouvrages
  • impression autorisée

Pour savoir si vous pouvez disposer d’identifiants personnels, renseignez-vous auprès des référents de votre institution ou à votre Bibliothèque Universitaire.

Support :

Chaque université dispose d’un référent scholarvox qui pourra répondre aux questions essentielles sur l’utilisation du service.

  • modalités d’accès
  • diffusion des identifiants personnels aux utilisateurs autorisés (enseignants et étudiants sélectionnés)
  • diffusion des tutoriels vidéo
  • proposition de formations par webinaires en collaboration avec les équipes de Cyberlibris

Contactez la BU de votre université qui vous donnera le contact du ou des référent(s)


mardi 19 mars 2019

Deuxième réunion annuelle de la communauté scientifique africaine du NEF


Lancée en septembre 2017 à Kigali, la Communauté Scientifique (CoS) du Next Einstein Forum s'est ressemblée pour la 2e réunion annuelle à Nairobi du 16 au 18 mars. Près de 60 Ambassadeurs et Boursiers du NEF on fait le déplacement pour discuter sur le document stratégique du NEF sur l'économie numérique mais également pour constituer la nouvelle équipe dirigeante de la CoS et définir ses missions et son plan de travail pour les deux prochaines années. 

La première partie de la rencontre portait sur le document stratégique sur l'économie numérique que prépare le Next Einstein Forum. Ainsi, l'économie numérique englobe un large éventail d'activités économiques qui exploitent les technologies numériques pour utiliser l'information et le savoir comme facteurs de production clés. Dans la pratique, l’économie numérique repose sur des innovations numériques, c’est-à-dire un ensemble de processus de transformation progressif, radical et systémique qui prend progressivement forme par l’incorporation de technologies et la digitalisation de mécanismes économiques traditionnels pour influencer de manière positive les activités économiques et en ajouter. En bref, l’économie numérique consiste à permettre et à faciliter les activités économiques grâce aux technologies de l’information et de la communication (TIC). 

Cependant, pour que les entreprises africaines (et les gouvernements) puissent tirer pleinement parti des nouvelles opportunités offertes par le numérique, nous devons construire une vision stratégique commune pour orienter les futures actions coordonnées d'utilisation des technologies numériques. Une feuille de route opérationnelle présentant une perspective africaine unique de l'économie numérique mondiale en ce qui concerne la promotion de l'innovation dans les principaux secteurs d'activité est indispensable. 

Ainsi, les discussions de groupe ont porté sur des sujets tels que :
  • Les conditions et cadres qu’il faut pour l'économie numérique Africaine ;
  • Les principales technologies qui sont capable de booster l'économie numérique Africaine ;
  • Ce qui pourrait aider à accélérer l'avenir numérique de l'Afrique ;
  • L'élaboration d’une feuille de route pour le développement du capital humain dans l'économie numérique...

L’autre partie de cette réunion annuelle portait sur les stratégies à mette en place pour développer la Communauté Scientifique du NEF qui a été lancé en septembre 2017 et d'élir une nouvelle équipe dirigeante de la CoS dont la vision repose sur « la construction d’une Afrique qui est un membre à part entière de la communauté scientifique mondiale où la société profitent des découvertes et des percées scientifiques innovantes. » 

La communauté de scientifiques du NEF est composée à la fois des Boursiers et des Ambassadeurs du NEF de toutes les cohortes. C'est une communauté en pleine croissance qui devrait créer une identité scientifique africaine unifiée, dont l'existence inciterait les jeunes à explorer les domaines de la science et de la technologie et à conduire la transformation socio-économique de l'Afrique. Il favorise les collaborations pour faire avancer les frontières de la science, de l'ingénierie et de la technologie dans des domaines à fort impact social en Afrique et au-delà. 

Les objectifs stratégiques de la communauté de scientifiques du NEF sont les suivants: 
  • Influencer les politiques 
  • Supporter l’éducation et la formation 
  • Encourager la science pour la société 
  • Développer le leadership 
  • Favoriser la culture de l’excellence en recherche 
  • Développer la communication scientifique 
  • Mettre en place un système de financement et de collaboration 

La Communauté de scientifiques (CoS) du Next Forum Einstein (NEF), a ainsi élu un nouveau comité exécutif composé de 8 membres. Les 51 membres du CoS présents ont élu le Professeur Sanushka Naidoo, Boursier du NEF et professeur associé à l'Université de Pretoria à la présidence du Comité Exécutif du CoS du NEF, et le Dr Lwidiko Edward Mhamilawa, Ambassadeur du NEF en Tanzanie, au poste de Vice-Président. La nouvelle équipe a donc 2 ans (2019 – 2021) pour continuer le travail que la première équipe a commencé il y a 2 ans.